LES ÉDITIONS ALIFBATA

 

♦ Les éditions Alifbata sont nées en 2015 de l’envie de faire connaître en France et en traduction française la bande dessinée du Maghreb et du Moyen-Orient. Qu’il s’agisse de bandes dessinées ou de romans graphiques, d’œuvres individuelles ou collectives, d’auteurs contemporains ou d’ouvrages patrimoniaux, les éditions Alifbata ont pour but de faire découvrir la richesse de cette production artistique.

Depuis septembre 2021, Alifbata est diffusée et distribuée par MAKASSAR.

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NOS PUBLICATIONS

Qui a tué Asmahan ?

Le Caire, 14 juillet 1944. Dans un mystérieux accident de voiture meurt Asmahan, figure légendaire de la chanson arabe du xxe siècle. Asmahan (La Sublime en arabe) n'était pas seulement cette célébrité dont la voix et la beauté séduisaient l’ensemble du monde arabe. Elle était surtout une femme libre et controversée qui défia les conventions de son temps.

Mariée trois fois, épinglée pour son mode de vie trop occidental, elle tenta désespérément de trouver sa place entre Le Caire, Beyrouth et Jérusalem. Espionne pour les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale, elle joua un rôle actif dans les événements géopolitiques de son temps.

Sa mort prématurée donna lieu à d’innombrables spéculations. Avait-elle été assassinée par les Anglais embarrassés par cette espionne trop bavarde ? Par les nazis ? Par l'un de ses ex maris ? Par la reine d’Égypte dont elles partagent un temps le même amant ? Ou encore par sa rivale sur scène, Oum Kalthoum ?

Dans ces pages, son fidèle ami, le journaliste Mohamed Al Tabai, mène l’enquête retraçant ainsi la vie de cette diva exceptionnelle.

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30 secondes à Gaza

« 30 secondes. C’est le temps que durent les vidéos postées depuis Gaza sur les réseaux sociaux... Trente secondes pour un bref aperçu de l’enfer que vivent des êtres ni plus ni moins humains que nous… »

De Ramallah, où il vit, Mohammad Sabaaneh a entrepris de documenter la tragédie que vivent les Gazaouis depuis octobre 2023 à travers des dessins qui reproduisent les scènes des vidéos postées depuis Gaza. Il veut par là sauvegarder les traces de ce qui est en train de se passer, car ces images disparaissent les unes après les autres des réseaux sociaux, censurées par les grandes plateformes d'Internet.

Ce livre recueille quatre-vingt-douze dessins réalisés à l’encre de Chine sur papier parce que, comme le dit l’auteur, « aucune solution liquide ne peut l’effacer. Elle est indélébile comme l’est le sang qui coule dans les rues de Gaza, dans ses hôpitaux et sur les visages de ses enfants que rien, jamais, ne pourra effacer de nos mémoires ».

Le livre est introduit par une préface de l'historien israélien Ilan Pappé et de l'historienne palestinienne Nadia Naser-Najjab et paraît en même temps en Italie et en Espagne grâce à la complicité des éditions Mesogea et de la Fondation Al Fanar.

LES BÉNÉFICES DU LIVRES SERONT DÉDIÉS À LA POPULATION DE GAZA

VOUS POUVEZ ACHETER LE LIVRE ICI en attendant qu'on renouvelle notre stock !

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Je ne partirai pas. Mon histoire est celle de la Palestine
Un oiseau se pose à la fenêtre d’une cellule et propose au détenu le pacte suivant : « Toi, tu fournis les crayons et moi, je fournis les histoires.» Chaque jour, armé de son crayon et de feuilles dérobées à l’enquêteur,  le prisonnier dessine ces histoires : celle de ce jeune couple qui n’arrive pas à franchir les checkpoints pour rejoindre à temps la maternité de Jérusalem ; celle d’un père et d’une fille séparés par la prison et qui se connaissent uniquement en photo ; celle d’une mère qui attend son fils sorti le matin pour aller à l’école et qui n’est jamais revenu... Au fil des pages, les récits rapportés par l’oiseau illustrent combien la prison est plus vaste qu’un simple bâtiment, combien elle va au-delà d’une cellule, s’étendant aux villes et villages. Mais c’est aussi la résistance des Palestiniens, leur espérance et leur refus de partir que l’auteur retrace avec force et poésie dans ces planches réalisées en linogravure à la suite de son expérience carcérale. « Un triomphe artistique qui restera comme un vibrant hommage à l’esprit du peuple palestinien. Mohammad Sabaaneh est un maître. »                                       Joe Sacco PALESTINE BOOK AWARDS 2022 [metaslider id="2646"]

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Drôles de rêvolutions
Dans un style plein d’humour et de dérision, Drôles de rêvolutions met en scène les soulèvements populaires qui ont bouleversé le monde arabe à travers des personnages loufoques, un brin schizos, empêtrés dans leurs angoisses, leurs fantasmes et leurs frustrations. De la manifestante enragée à l’impitoyable dictateur, en passant par le flic repenti, le vendeur de chawarma ou le jeune accro aux jeux vidéo reconverti au jihad, ce livre raconte, de manière singulière et originale, ce que l’on a communément qualifié de « Printemps arabe ». Au fil de ces pages au rythme serré, où les gags s’enchaînent en cascade et les personnages défilent d’une case à l’autre tel un jeu de domino, se dessine une véritable frise de la vie quotidienne des femmes et des hommes qui vivent dans des sociétés dominées par la violence et la frustration, dans un climat d’asphyxie politique et morale, et qui rêvent de changement. Car, qu’elle soit politique, spirituelle, personnelle, intime ou sexuelle, à chacun sa rêvolution.

D'APRÈS LE ROMAN DE Y.A. ELALAMY DRÔLE DE PRINTEMPS

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Point zéro
Un explorateur mystérieux et solitaire sillonne le Sahara à la poursuite de criquets noirs qu’il croit être la source d’un prochain cataclysme. Hanté par la quête de leur origine, subjugué par une force obscure et envoûtante, il ne peut que s’enfoncer davantage dans le désert, persuadé de pouvoir faire face, seul, à la fin du monde... La nuit, Imashek, l’esprit du désert, vient lui tenir compagnie et tente de le convaincre de l’absurdité de son projet. « Tout a une fin ! », ne cesse-t-il de lui répéter... Récit intime, questionnement existentiel et réflexion sur le monde actuel, Point Zéro brouille les limites entre réel et fantastique et nous plonge au cœur de l’immensité écrasante du Sahara et de son silence assourdissant. POINT ZÉRO FAIT DÉCOUVRIR EN FRANCE ET EN EUROPE LA SPLENDIDE LIGNE CLAIRE DE KAMAL ZAKOUR.  

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Un autre dessin du monde
Palerme, milieu du XIIsiècle. Le géographe arabe Al Idrisi rédige, à la demande du roi de Sicile Roger II, l’un des plus grands traités de géographie du Moyen Âge : La Géographie de l’Occident. Afin de mener à bien ce grand dessein, la cour entière est mobilisée : scribes, calligraphes, voyageurs et émissaires partis récolter des informations à travers l’ensemble du monde connu. Ainsi Paul de Balz, troubadour franc, et Aylan, calligraphe berbère, se lancent-ils dans un périple qui, du mont Saint-Michel à Bejaïa, les mènera à observer les œuvres artistiques et architecturales de leur époque ainsi que les coutumes et les bouleversements du monde médiéval sur les rives de la Méditerranée. Croisés et sorcières, marins et chevaliers côtoient dans ces planches la tapisserie de Bayeux, la statuaire romane et les fresques des cathédrales, les enluminures ou encore les peintures rupestres. Mais ce nouveau dessin d’un monde que Roger II rêve tolérant et pacifié, n’est-il pas en train de se craqueler sous les coups des intrigues, au sein même de cette cour de Palerme où se mêlent cultures, peuples et religions ? Dessiner le monde, n’est-ce pas au fond une manière de l’embellir ? Une réflexion sur la rencontre entre différentes représentations du monde. Un hommage au dessin, à l’art médiéval et à la bande dessinée.  

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Une révolte tunisienne. La légende de Chbayah
Tunisie, 1984. Le gouvernement annonce l'augmentation du prix des céréales, déclenchant une insurrection populaire qui enflamme le pays. Durant ce soulèvement resté dans l'histoire sous le nom d’« émeutes du pain », les Tunisiens découvrent une radio pirate animée par un mystérieux personnage qui détourne les communications policières, sabotant les opérations de répression. Qui se cache derrière cette voix irrévérencieuse, bientôt devenue une véritable légende urbaine ? À travers Salem et son grand-père, les auteurs imaginent un duo aussi attendrissant qu’héroïque. À l'aide d'un vieux talkie-walkie trafiqué, les deux complices se moquent et se jouent des forces de l’ordre avec une insolence et un humour libérateurs pour tout un peuple. Mêlant différentes époques, entre documentaire et fiction, ce récit revisite de manière inédite un demi-siècle de l'histoire politique de la Tunisie contemporaine.  

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Migrations

Le LAB619 est un collectif tunisien d'illustrateurs et scénaristes de bande dessinée né après la révolution du Jasmin du désir de créer un magazine BD pour adultes dans lequel explorer de nouveaux styles graphiques et s'exprimer sans contrainte.

Migrations est un hors-série né d'une résidence organisée à Tunis et intitulée DESSINER L'EXIL lors de laquelle douze auteurs de différents pays arabes ont été invités à aborder la migration et l'asile à partir de témoignages personnels et d'histoires vécues.

À travers dix récits visuels éclectiques tant par leur style graphique que leur point de vue sur le sujet, ils délivrent un message nuancé et puissant, sensible autant qu'analytique, et qui témoigne des exodes contemporains et interroge le rôle d'un pays où se croisent émigration et immigration.

Les auteursBarrack Rima, Othman Selmi, Abir Gasmi, Kamal Zakour, Migo, Zineb Benjelloun, Nidhal Ghariani, Nada Dagdoug, Sid Ali Dekar, Nadia Dhab, Somar Sallam, Moez Tabia.     

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Dans le taxi
Après Beyrouth, la trilogie, Barrack Rima retourne au Liban pour accompagner le lecteur dans sa ville natale, Tripoli. Le voyage que Rima nous propose ici est un retour intimiste à la dimension familiale et à l'enfance. Un voyage dans l’espace et dans le temps qui mêle rêves et réalités, dont le point de départ est un rêve d'enfant resté inexpliqué, et la destination, le besoin inassouvi de le démêler. Pour accomplir ce retour aux origines, Rima choisit un taxi collectif. Ce moyen de transport en commun, si répandu au Liban, est un vrai microcosme grouillant de vie et de vies, où les passagers se partagent, le temps d’un parcours, non seulement une voiture mais aussi des histoires, devenant à la fois narrateurs et spectateurs. Cet espace public en mouvement devient ainsi le théâtre où les récits des uns et des autres nourrissent la quête de l'auteur. L'exil, le sentiment d'étrangeté, la dimension de l'entre-deux, le masculin et le féminin, l'amour, la sexualité et la poésie, les interdits et les tabous - ceux fantasmés et ceux que l'on retrouve dans le répertoire de la poésie arabe classique -, sont parmi les nombreux sujets explorés à bord de ce taxi qui accompagne l'auteur dans sa recherche intime, au bout de son rêve d'enfant.

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Le pain nu

Le pain nu est le récit d'une enfance qui n'a pas eu lieu. Celle de Mohamed Choukri, marquée par la pauvreté et l'exil dans le nord du Maroc des années 1940 à 1950, sous le joug du protectorat. La famine, la fuite d’un père violent, les nuits à la belle étoile dans les bas-fonds de Tanger, la combine, le vin, le kif, le sexe... Mohamed Choukri fait très tôt l'apprentissage de la survie. Il connaîtra aussi la prison. C'est là, aux côtés des détenus politiques, qu'à l'âge de vingt ans il apprendra à lire et à écrire. De l'intérieur de sa cellule, il nous livre ici son récit autobiographique. Le récit d'une revanche sur le destin, qui dévoile comme jamais auparavant une autre histoire du pays, celle faite de misère et d'exclusion.

Censuré jusqu'en 2000 au Maroc, ce roman qui a fait connaître internationalement Mohamed Choukri, a été adapté en bande dessinée par Abdelaziz Mouride, pionnier du 9e art au Maroc et auteur de On affame bien les rats, bande dessinée réalisée clandestinement durant sa réclusion dans la prison de Kénitra et dans laquelle il témoigne de la condition des prisonniers politiques pendant les années de plomb. Édition augmentée d'une annexe sur la vie et l'œuvre de A. Mouride avec des planches inédites.

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Fatma au parapluie
Véritable ode à la culture orale, cette bande dessinée chorale et foisonnante invite le lecteur à partager la vie des habitants de la Casbah, quartier populaire des hauteurs d’Alger où pauvreté et débrouillardise côtoient au quotidien les ragots et les médisances colportés à propos des uns et des autres. Au centre des rumeurs du quartier, deux femmes mystérieuses qui habitent une vieille maison couverte de parapluies et devenues objet de crainte et de fascination : Lalla Houm et Fatma N’Parapluie. ♦ Voir un extrait du livre   
Laban et Confiture, ou comment ma mère est devenue libanaise
♦ À partir des petites choses du quotidien, Lena Merhej dessine le parcours de sa mère, Allemande, venue s’installer au Liban à la fin des années 60. Au fil des anecdotes familiales et des souvenirs d’enfance, Lena interroge l’identité de sa mère, médecin militante et engagée, dans un Liban déchiré par les guerres. Avec humour et poésie, elle transcende son histoire personnelle, et se joue des clichés sur Orient et Occident, nous interpellant sur la double culture et l’identité plurielle.Un ouvrage drôle et émouvant, salué par la critique au Liban et dans les pays arabes. Ses planches en noir et blanc ont été publiées entre 2007 et 2010 dans la revue Samandal. Publié en langue arabe en 2011, à Beyrouth, par Samandal. ♦ Nouvelle édition entièrement manuscrite. ♦ Voir un extrait du livre et accéder au dossier de presse